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Que faire et voir en Ouzbékistan : 7 sites incontournables à visiter

Que faire et voir en Ouzbékistan : 7 sites incontournables à visiter

Voyage en Ouzbekistan

Que faire en Ouzbékistan ?
7 incontournables à visiter

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1 – Tachkent

Tachkent capitale de l’Ouzbékistan est situé à l’est du pays, à quelques dizaines de kilomètres de la frontière Kazakh. Sa population s’élève à plus de 2,7 millions d’habitants. La ville possède très peu de monuments car ravagés par plusieurs conquérants ou tremblements de terre…Ce qui a fait le succès de Tachkent, c’est avant tout son climat clément, favorable à l’agriculture, assez rare en Asie Centrale. La capitale ouzbek est l’une des villes les plus vertes du monde, une véritable oasis fortement espacée. C’est le cœur d’une vaste région agricole, la ville étant entourée de plantations de coton, de jardins, de vignobles. Tachkent est très célèbre par ces superbes marchés couverts, les « bazar » endroits très pittoresques et vivants de la ville, dont les plus connus sont Farhod, Oloy, Chorsu, etc.… avec les étalages abondants de fruits secs, grenades, d’épices parfumées, de pommes et de poires, de raisins, de kakis ou de tomates géantes. C’est une ville moderne et agréable combinant le meilleur de l’architecture traditionnelle ouzbèke, soviétique, européenne et moderne.

2 – Samarcande

Samarcande situé au sud de l’Ouzbékistan est classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2001. Pendant longtemps cette cité a été un joyau de la route de la soie qui reliait au Moyen-Age la Chine à l’Europe. Samarcande a été occupée au fil des âges par de nombreuses civilisations parmi lesquelles les Arabes, les Chinois, les Perses… Elle garde en héritage de nombreux monuments historiques et œuvres d’art. Le Régistan, ancien cœur de la ville, est entouré de trois médersas (écoles coraniques) des XVe et XVIIe siècles. Sur la place du Régistan se dresse la statue d’Islam Karimov, premier et seul président de l’Ouzbékistan indépendant de 1991 à 2016. Le site archéologique d’Afrāsiab est impressionnant, il date de 500 av. J.-C. Jusqu’au XIIIe siècle. L’archéologie de ce site est conservée dans le Musée Afrasiab sur ce même lieu. Ce musée présente de belles pièces de l’art sogdien, comme une grande frise de stuc du VIIe siècle provenant d’un palais royal, ainsi que les plus vieux pions d’échecs. La Nécropole Chah-e-Zindeh est composée de plusieurs mausolées richement décorés, les plus anciens datent du XIe siècle. La Mosquée Bibi-Khanym comprend deux ensembles monumentaux qui se font face la « mosquée du vendredi de Tamerlan » dite mosquée Bibi Khanym et l’ensemble mausolée et médersa « Saray Mulk Khanum ». La construction de la mosquée, d’inspiration indienne est faite en partie de pierres et de marbre. Le Mausolée de Gour Emir est édifié par Tamerlan en 1404 et lui servira de sépulture. L’intérieur est richement décoré avec notamment la coupole ornée de décors en relief de papier mâché doré. L’Observatoire astronomique d’Ulugh Beg date de 1428-1429 où l’on peut voir la partie souterraine d’un instrument de mesure géant permettant de calculer la hauteur des étoiles.

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3 – Boukhara

Boukhara se trouve au centre-sud de l’Ouzbékistan, située sur le cours inférieur de la rivière Zarafshan, au milieu d’une oasis. Boukhara est une ville avec une infinité de lieux à voir dont 140 sont classés au patrimoine mondial de l’Unesco. La citadelle Ark qui date du XVIe a conservé ses remparts, portail d’entrée, une mosquée et salle du trône (ou salle de réception). Juste à côté se trouve la mosquée Bolo Haouz (1712) s‘ouvrant sur une salle voûtée de 12 mètres de haut, surmontée d’un arc persan. La mosquée la plus ancienne de Boukhara : la mosquée Magok-i-Attari, elle abrite aujourd’hui un musée du tapis. Le complexe Po-i-Kalon, principal complexe architectural de la ville, comprend un minaret qui domine la ville à plus de 48 mètres de hauteur et une mosquée, l’une des plus grandes d’Asie centrale. Le complexe Liab-i-Haouz se compose de plusieurs édifices : la madrasa Nadir Divan-Begui, la madrasa Koukeldach, le khanqah Nadir Divan-Begui. Le mausolée des Samanides de forme cubique est coiffé d’une coupole, plus quatre petites coupoles à chacun des angles. Le palais Sitori-i-Mokhi Khossa signifiant « palais comparable à la lune et aux étoiles » se trouve non loin de Boukhara. Ce palais d’été au style orientale fut la demeure estivale des émirs de Boukhara jusqu’en 1920. Son édification a débuté fin XIXe siècle pour s’achever avec le dernier émir Alim Khan. Ce palais est un mélange harmonieux de style russe et asiatique. A voir les halls de réception, les somptueux appartements, le pavillon des invités et le harem. Actuellement c’est un musée des arts décoratifs.

4 – Chakhrisabz

Chakhrisabz, au sud de Samarcande est la ville natale de l’émir Tamerlan. C’est l’une des villes les plus anciennes de l ‘Asie Centrale qui a connu son apogée entre le XVe et XVIe siècle. Son centre historique avec ses édifices monumentaux exceptionnels et ses quartiers anciens témoignent de cette époque. De par ses monuments, Chakhrisabz fait partie du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1993. L’ensemble Dorout Tilavat (la maison de méditation) qui comprend la mosquée Kok Gumbaz, le mausolée Goumbazi-Sayyidan et le mausolée Chamseddin Kulal, fait partie des plus beaux monuments. La mosquée Kok Gumbaz construite en 1437 est coiffée d’un dôme immense, recouvert de céramique bleue. Ak Saray est un site archéologique dont le palais a été édifié sous le règne de Tamerlan, mais aujourd’hui il n’en reste que des ruines. Néanmoins, c’est un témoin de la grandeur de jadis, il conserve un immense portail flanqué de deux tours cylindriques qui reposent sur des bases octogonales et mesurent actuellement 44 mètres. Il reste encore visible les décorations en carreaux de céramiques, chefs-d’œuvre exceptionnels de mosaïque ornementale.  L’ensemble Dorus Saodat, partiellement détruit aujourd’hui, comprend le mausolée de Djahangir qui abrite le tombeau du fils aîné de Tamerlan, décédé à 22 ans, la crypte de Tamerlan et la mosquée Hazrat-i Imam.

5 – Khiva

Khiva se trouve au nord-ouest de l’Ouzbékistan dans une oasis limitrophe du désert de Karakoum. Khiva, implanté dans une région particulièrement aride, a développé un système d’irrigation près de 2 000 ans avant J.-C. Itchan Kala, le cœur de la ville, abrite la plupart des chefs-d’œuvre architecturaux de Khiva. Des portes se tiennent aux quatre points cardinaux de la ville de Khiva intra-muros, retranchée derrière des murailles de brique s’élevant à une dizaine de mètres. C’est un exemple bien préservé d’architecture musulmane d’Asie centrale avec des constructions remarquables comme les deux superbes palais édifiés au début du XIXe siècle, la mosquée Djouma, les mausolées et les médersas (écoles coraniques). Le quartier d’Itchan Kala fait partie du Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1990. Khiva figure comme la ville médiévale la mieux préservée d’Asie centrale et c’est l’une des destinations les plus visitées du pays.

6 – Mer d’Aral

La mer d’Aral est une mer intérieure d’Asie centrale, partagée entre l’Ouzbékistan au sud et le Kazakhstan au nord. Son nom fait référence aux milliers d’îles qui la couvraient. La mer d’Aral qui couvrait en 1960, 68 000 km2 soit l’équivalent de deux fois la Belgique, a perdu aujourd’hui plus de la moitié de sa surface (30 000 km2). L’assèchement de la mer d’Aral a pour origine la surexploitation du coton à partir de 1959. Sa culture sur des surfaces irriguées était traditionnelle dans la vallée de la Ferghana. En 20 ans, l’augmentation de cette superficie irriguée est passé de 4,5 millions d’hectares à plus de 7 millions. En conséquence, les fleuves Amou-Daria et Syr-Daria furent privés d’une partie de leurs eaux pour irriguer les cultures par plusieurs canaux dont celui de Karakoum. Ainsi à partir de 1960, entre 20 et 60 km3 d’eau douce furent détournés chaque année. Le manque d’apport en eau assécha alors peu à peu la mer dont le niveau baissait de 20 à 60 cm par an. Le constat de cette catastrophe humaine, écologique et économique a mené à une prise de conscience pour sauver ce véritable joyau de la nature longtemps malmené par les hommes. En 2005, la construction d’un barrage a permis au lac de se régénérer. La mer d’Aral change petit à petit de visage : en 4 ans, elle regagne 30% de sa superficie et 10 milliards de m³ d’eau et une quinzaine d’espèces de poissons font leur retour. Même si cette renaissance ne concerne pour le moment qu’une partie de la mer, cette nouvelle laisse présager un avenir encourageant. Certes, elle a perdu en taille, mais elle offre un magnifique banc de sable jonché de vestiges authentiques que vous aurez plaisir à découvrir.

7 – Désert du Kyzil-Koum

Le désert du Kyzylkoum qui signifie « sable rouge » se partage entre l’Ouzbékistan, le Kazakhstan et pour une petite partie le Turkménistan. Il couvre environ 298 000 km² dont les deux tiers en Ouzbékistan. Son sol renferme des richesses de gaz naturel et d’or. Le désert du Karakoum, avec ses rares oasis, a permis l’installation des premières civilisations de l’âge de bronze, « la civilisation des oasis ». C’est grâce aux recherches d’archéologues soviétiques, dans les années 1950, que les vestiges de ces civilisations avec leurs sites archéologiques ont été mis à jour. Le désert nous révèle aussi les ruines d’ancestrales citadelles d’Ellik Kala. L’ensemble du désert offre des paysages plus pittoresques les uns que les autres.

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